Petit Caillou
Epopée géopolitique dans un de nos téléphones
"République Démocratique du Congo... RDC, ça sonne comme un air de décès."
Petit Caillou
Une création de la
Compagnie Peau-éthique
Tout public à partir de 10 ans - 1h20
Théâtre documentaire
mêlant Clown, Danse, Poésie et Musique
Écrite et mise en scène par
Lili Zaza
Interprétée par
Léna Genin
Oriane Laffitte
Grégory Parreira
Création lumière par
Stéphane Reynaud
Petit caillou, personnage éponyme, est l’incarnation d’un morceau de coltan, minerai nécessaire à la fabrication des appareils électroniques.
Des mines congolaises dont il est extrait, en passant par les entreprises américaines où est programmée l’obsolescence, des usines chinoises où les téléphones sont assemblés, aux magasins occidentaux où il est exposé à la folie consumériste du Black Friday, pour finalement être jeté dans les décharges électroniques du Ghana.
Entre tragique et comique, Petit Caillou nous fait vivre son parcours initiatique à travers les aliénations du monde productiviste.
« En 2018, suite à la révolte provoquée par le visionnage du documentaire Blood in the Mobile, je réalise le tableau-relief Petit Caillou qui vaut de l’or. Il en découle un poème du même nom, que j’interprète à l’occasion de scènes Slam. En 2019, je ressens la nécessité de développer ce poème en pièce de théâtre, pour aller plus loin dans l’argumentation. Et ainsi, pour dénoncer, toucher et informer un plus large public sur la vie du téléphone qui se trouve dans la poche de chacun. Le narrateur, qui accompagne Petit Caillou dans son périple, garde la tonalité poétique et rythmique, le style d’écriture du poème. »
Ce spectacle informe de manière sensible sur les conséquences de la fabrication des smartphones, et dénonce les diverses formes d’exploitation, humaines et environnementales, qui en découlent.
Ce projet se veut être un oeuvre d’éducation populaire prenant forme par la transversalité entre les arts.
C’est un spectacle poétique d’intérêt public, qui ne cherche pas à culpabiliser l’individu mais à le faire réfléchir sur les mécanismes de domination et de production au sein du libéralisme mondialisé.